« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

dimanche 24 février 2013

BD – Texte sur la joie

La joie, encore une émotion que j'exprime avec une intensité qui varie, c'est comme un poste radio pour lequel le son peut être réglé. Et bien la joie c'est pareil, de même qu’il m'est difficile de vous dire que la joie je la ressens dans ma vie au quotidien, il m’est difficile de vous dire oui. Ce serait mentir, car pour moi cette émotion ne ressort que dans certaines situations. Par contre quand je la ressens en moi c'est une chose extraordinaire, je pense à ce moment-là. Toutes les barrières qui m'empêchent de vivre épanouie explosent, peut être un trop plein d'émotions mélangées aussi bien négatives que positives qui a besoin d'être expugrrrrrr é e é e é ele é e é e é e grrrrrr je reprends : expulsé et en profite dans ce moment-là, mais cette sensation est loin d'être désagréable je vous le confirme, si cette joie pouvait devenir mon médicament ma drogue de tous les jours cela me rendrait peut-être plus heureuse, mais pas si facile.
Un exemple de joie, la naissance de ma dernière. Attention les autres naissances aussi, mais la situation à été complètement différente pour ma dernière pour un tas de raisons. Et bien là j'en ai pleuré de joie, dés que j'ai senti sa tête sortir. Toute la tension de ma grossesse que j'avais accumulée en moi, mois après mois, jusqu'à la fin avait disparu. Je prenais mon « pied ». C'était intense, je ressentais une vraie plénitude, j'étais redevenue moi, une maman j'étais comblée, je crois que depuis je n'ai jamais ressenti une telle émotion aussi forte. La joie pour moi ne dure jamais longtemps, au début c'est une grande excitation que mon corps ressent, montre, mais très vite elle diminue, et je deviens dans un état de mélancolie je pleure mais pas de joie. Quand cette joie apparaît, elle emporte mon corps entier, je suis prête à faire n'importe quoi, c'est comme si c'était une grande vague qui m'envahit, et me donne plus de force.
Cette force me permet dans ces moments-là de travailler encore plus et rapidement, et de prendre des décisions sans hésiter et sans recgrrrrrrr é e é e é e é e ele é e é e grrrrrr é e t e u e é e é e é ele é e é e grrrrrr je reprends : reculer après, mais comme je vous l'ai écrit la joie chez moi ne reste pas longtemps, pour moi elle n'est que passagère, car je considère que pas une sensation de joie ne ressemble à une autre jamais, et pour moi c'est normal comme réaction, c'est comme si je demandais qu’elle meurt à chaque fois, pour laisser place à d'autres joies à venir, à des nouvelles, comme si je recherchais encore et encore de nouvelles sensations mais encore plus fortes. Je pense que ce n'est pas parce que je n'ai rien ressenti d'aussi fort qu’à la naissance de ma dernière que je doive absolument retrouver quelque chose d’aussi fort.
Par contre une chose que j'aime beaucoup c'est écouter les autres personnes de mon entourage quand elles font partager leurs moments de joie, cela m'émeut beaucoup et parfois je me dis : regarde Béatrice c'est tout simple il ne suffit pas de grand chose pour ressentir cela le plus souvent possible, et moi je cherche pourquoi je n'y arrive pas, et je ne trouve pas, mais cela n'empêche en rien de prendre plaisir à les écouter, j'aime beaucoup, je trouve que c'est naturel de partager cela avec des amies, une chose que moi pourtant j'ai du mal à faire et c'est à ce moment-là que je me rends compte que dans ma vie les moments de joie ne sont pas vraiment présents mais la bonne question est que je m'en donne le droit aussi et cela je n'en sais rien. Je pense qu’entendre les autres parler cela me permet de ne pas me renfermer sur moi-même, et cela m'aide à rire et à suivre le mouvement de la vie que j'aime bien partager avec eux. Mais je suis capable d'être là quand cela ne va pas non plus, une situation où je me sens plus à ma place.
Maintenant vous allez me dire que la joie on la trouve partout tous les jours, comme par exemple avec des amies, relations dans le travail. Dans son travail alors là je pourrais dire oui mais pas à chaque fois, quand on offre un cadeau à un ami là pour moi je ne le fais pas pour moi je le fais pour la personne en question donc c'est à elle d'être pleine de joie, moi je ne passe pas en premier plan. Dans les cérémonies, les fêtes, par contre dans les moments de partage là j'aime beaucoup, car cela reste dans l'intimité pas grand monde en général, donc j'ai moins peur de me laisser m’exprimer et de faire ressortir ma joie, mais voilà cela ne reste pas longtemps.
Pour moi la joie s'exprime en riant, en pleurant, en bougent, en sautant, en dansant, et je pense aussi que cela se voit sur le visage de la personne, il est moins crispé et les yeux sont pétillants, je pense aussi que la joie ressort quand on est content d'avoir fait quelque chose de bien et d'utile aussi, donc pour finir je dirais que la joie ressort phgrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : physiquement et psychologiquement.
Me concernant je crois que la joie ressort plus dans mon rôle de maman et ce que mes enfants me donnent de différentes façons. Maintenant moi si je leur apporte assez de joie ne n'en sais rien toujours l'éternelle question que je me pose, est-ce que je donne assez ?

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