« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

jeudi 14 mars 2013

Ce blogue prend fin aujourd'hui Jeudi 14 mars 2013

Merci à tous ceux qui y ont participé.
Insultée par plusieurs d'entre nous sur mes compétences, je décide de fermer le blogue.
Mon étude de Masters s'arrête là.
Bonne continuation à tous.
___________________
Emmanuelle,
 j'aime ce blog, et je suis pas la seule, regardez les progrès que j'ai faits, grâce à vous j'ai réussi à commencer un travail, à mettre des mots, accompagner de dessins, cette chose que je n'avais jamais réussi à faire.
Alors il faut nous laisser une chance de continuer, au ngrrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrr je reprends : au nom de toutes.
Maintenant les personnes qui vous blessent et j'en fais partie surement et  pour cela je vous demande pardon.
Ce blog, vous avez raison, nous aide à aller vers la guérison, et je vous confirme nous devons toutes nous respecter et vous respecter vous.
Ce blog nous permet de déposer nos peines et nos souffrances.
Une chose qu'on ne peut faire nulle part ailleurs !
Et pour cela, Respect !

BD
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Bon d'accord,
Les "je veux", "j'exige" et toutes les tyrannies des victimes plus cultivées que d'autres et qui répètent les abus de pouvoir me rendront désormais intraitable.
Etant donné que le propre des Etats limites est d'éreinter les psy les uns après les autres et de les jeter en les traitant publiquement de nuls, je me permets de me protéger.
Ce qui est publié reste publié, vous n'aviez qu'à prendre vos responsabilités, c'est vous qui avez publié et je casse ainsi le système pervers de la culpabilisation de l'autre.

BD – Auto-évaluation en Art-Thérapie

Pour moi cela a été une découverte. L'art thérapie un grand mot qui fait peur mais qui est génial à entendre à force de le pratiquer. Je dessinais un peu, mais sans plus et je ne ressentais rien.
Mais depuis que je le fais sérieusement et encadrer. Je le vois et le ressens différemment. Par contre une chose importante : tout le monde ne peut pas se permettre de faire cela à des malades sans avoir fait des études avant, car l'art thérapie peut déclencher et faire revenir de sacrés souvenirs négatifs. Ça m'est arrivé, par exemple, lors de mgrrrrrrr é e é e é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : mon hospitalisation en psychiatrie quand j'ai fait l'atelier d'argile, je n'ai pas été entourée j'étais seule dans mon coin ce qui a produit ce phénomène : (un problème de toucher, de dégoût, d'odeur). Maintenant je me retrouve devant un problème négatif en plus, voilà pourquoi il faut connaître bien le malade ou la personne.
J'aime beaucoup ce que cela m'apporte comme par exemple une remise en question avec moi, de mes émotions, de mes sentiments avec mon corps, et de pouvoir les mettre à l'écrit ensuite. Je commence toujours par cela le dessin ou autre, avant l'écrit. Cela me permet de moins me buter devant un sujet sur lequel je dois travailler. Et quand je n'arrive pas à écrire ou verbaliser je dessine, et cela m'apporte aussi. Cela me permet de ne pas rester dans ma tête avec des idées négatives, cela m'aide à legrrrrrrrr é e é e é e é e é ele é e é e é e t e u e é e é e ele é e é e é e grrrrr je reprends : les expulser un peu.
Cela me permet aussi de faire sortir mon ressenti, mes expressions, mes sentiments, dans l'état ou je me trouve dans le cours de la journée, mes angoisses et mon stress.
Cela m'aide aussi dans la concentration, dans mes gestes, et dans mes troubles afin qu'elles s'expriment (grr) et cela m'aide aussi dans mes absences à ne pas m'enfoncer et je suis obligeée de reprendre quelque chose que j'ai commencé et qui est pour moi aussi important de finir question de respect.
Les couleurs que je mets mgrrrrrrr é e é e é e é e é e grrrrr je reprends : me permettent et m'aident aussi concernant les thèmes que je dois travailler de les voir aussi sous une forme plus positive, cela me permet aussi de changer certaines choses de ma vie de les apercevoir et de les voir moins sombre.
L'art thérapie me permet aussi de faire sortir mon originalité, mes idées saugrenues et d'être comprise par des spécialistes et (grrrrrrrr aaaaa éme mom papa mom papa éme trot fore mioi la da me pa jentile mioi trot male trot gro trot male au ventre aaaaaa grrrrrr é e é e é e é ele é e é e grrrrrrr) d'être reprise si nécessaire pour m'aider à évoluer quand elles virent du très mauvais coté.
L'art thérapie me permet aussi de pouvoir mieux gérer mon impulsivité mon agressivité, du moins à les réduire, je parle de pulsions destructives (automutilation, médicamenteuse).
L'art thérapie me sort de mon train-train, elle m'aide à sortir un peu de l'isolement elle me permet de m'aider à m'ouvrir de me découvrir, elle rend ma souffrance moins difficile à vivre chaque jours mais je dois m’y maintenir car dès que j'arrête je ne me sens pas bien j'en ai déjà fait l'expérience, je retourne dans mon cercle vicieux rapidement et cela peux aller très loin.
Une chose importante aussi cela m'aide à reprendre confiance egrrrrrrrr é e é e é e ele é e é e é e é e grrrrrrr je reprends : en moi de ne pas toujours me dégrader.
Et pour finir j'y ai pris goût c'est une activité de plaisir et de découverte, de détente, que j'aimerais élargir.

Mon dessin
Tout simple à la peinture à l'eau, sur un tableau 100 pour cent coton, une femme en position assise car pour moi je le représente comme cela se travail. L'art thérapie être assis et pausé, cette femme exprime qui à travers les couleurs comment elle fait ressortir les émotions, positive et négative, cela commence par le négatif, couleur noir et à fur à mesure en montant vers un dégradé positif que j'ai confirmé en faisant les couleurs plus claires, je fais un visage sans expressions car personne ne ressent la même chose dans ce travail.

BD – L'arrestation de mon père dernier dimanche de juin

Je vais vous raconter les faits de l'arrestation de mon père, d'après les dires de ma mère suite à notre rencontre.
Cela se serait passé à la sortie d'un bar de St Amand Montrond lieu dit « les fromenteaux ». Il était bien connu par la gendarmerie par ses comportements divers et dangereux. Ma mère expliquait que l'alcool était son ami préféré à longueur de journée, mais ce dimanche soir il s'était montré plus violent que d'habitude. A la suite d'une dispute très forte avec elle, il a pris son arme ; une habitude aussi. Elle m'expliquait qgrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrr je reprends : qu’il sortait dans le quartier et tirait au hasard, pour s'amuser, mais ce jour-là,il était descendu au village à pied, pour aller à son passe temps : terroriser les gens et boire.
Elle m'expliquait qu’il allait toujours au même bar, que le propriétaire en avait très peur quand il le voyait arriver. Ce soir-là il était déjà pas mal imbibé, mais c'est à la sortie que ça a tourné au cauchemar.
En rentrant chez lui, sur sa route, il avait rencontré une maman avec une petite fille pas plus vieille de quatre ans. Ma mère m'expliquait qu’il avait commencé à jouer avec la maman, il l’a terrorisée pendant un long moment de façon à ce qu’elle puisse perde tous ces moyens. Un jeu qu'il appréciait beaucoup d'après ma mère. Elle ne s’est pas trop attardée sur les détails et moi je ne voulais pas non plus. J’étais terrifiée, je sentais que j'allais pleurer, mais elle m’a dit que quand il avait attrapé la petite par les cheveux, que cela avait été très vite, pour s'enfuir avec elle. Il s’est servi de son aaaaaa grrrrrr mom papa éme trot fore trot male au vemtre éme trot mom papa aaaaa grrrrrr fusil, et il a été se cacher derrière une maison qui était abandonnée.
D'après les deux trois personnes qui avaient assisté à la scène, elles ont entendu hurler la petite fille longtemps. Entre temps la police était arrivée sur place et après la gendarmerie est venue, et là ma mère à été prévenue et ils ont été la chercher. Tout le long du chemin il y avait des gyrophares partout.
Quand ma mère est arrivée sur place des coups de feux claquaient partout, des hurlements étaient très proches d'elle. Les gendarmes avaient mis beaucoup de temps à le faire sortir. Elle m’a expliqué que d'autres personnes de l'extérieur étaient intervenue, mais là non plus, elle ne voulait, pas en dire plus, qu’une fois arrêté ils l'ont emmené directement, que la petite à été hospitalisée.
Ma mère n'a jamais voulu avoir de ses nouvelles.
A ce moment là, ma respiration s'est coupée .
C'est le lendemain aussi que mon père a été mis en hôpital psychiatrique duquel il avait réussi à se sauver deux fois, et c'est là aussi qu’il s'est pendu en novembre 1978 et qu’ils n'ont pas eu le temps de le juger.
Il suivait un traitement lorsqu'il a été là bas, et la dernière fois que ma mère l’a vu, son visage partait de travers et il avait du mgrrrrrr é e é e é e t e u e é e é e é e ele é e é e grrrrr je reprend: mal à parler.
J'étais effrayée de la froideur du récit de ma mère et qu’aucune émotion n'était sortie d'elle, pas un mot pour cette petite, et moi qui me mordais la langue pour éviter de réagir, ça été terrible à écouter et à ressentir.

mercredi 13 mars 2013

BD – Mon corps s'exprime plus fortement

J'ai commencé ce texte cette nuit, 3 phrases, j'ai laissé poser, ma tête me faisait trop mal, et j'avais beaucoup de mal à respirer, mais je pensais à mon dessin qui pouvait allez avec. Je m'étais allongée sur le divan, mais je sautais d’idée en idée, et je pensais à d'autres sujets. Alors là j'ai perdu le fils… plus rien… plus rien…
Et bien oui, pour mgrrrrrr é e é e é e é e t e u e é e é ele é e é e é e grrrrrr je reprends : moi, trop de stress et d'angoisse fait beaucoup réagir mon corps, tous ces événements, toutes ces découvertes qui s'enchainent les unes après les autres veulent parler et elles passent par mon corps, par différentes façons pour ce faire comprendre, mais il n’y a plus de répit.
Depuis quelques semaines, chaque jour maintenant, je n'ai pas un symptôme qui n'apparaît pas. Mes sorties dehors sont de plus en plus nombreuses, mes absences aussi dans la journée, mes nuits sont catastrophiques, mes problèmes alimentaires deviennent de plus en plus fréquents, mes prises de médicgrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : médicaments aussi car cela fait plusieurs fois, que j'ai une situation qui se produit ainsi.
Ma langue s'emmêle dans ma bouche, ma langue se mâche comme si elle voulait parler aussi. Je ne sais plus et je ne peux plus faire ce mouvement de déglutination. Tout est bloqué. Avec cela s'accompagne un surcroît de salive qui m'oblige à cracher. J'ai mal à la mâchoire au niveau des mandibules, une douleur lancinante qui peut devenir intolérable tellement toute cette partie est crispée et bloquée et cela peut durer quatre heures de suite. Ce phénomène ne surgit jamais sans une migraine, une petite chose que j'ai remarquée, j'ai toujours cette angoisse que cela ne revienne jamais normalement.
J'ai aussi depuis trois jours la tête qui tourne toute seule, mon médecin ma expliqué que ce phénomène est dû à un état de stress intense et qu’un anxiolytique pouvait arrêter ce phénomène incontrôlable, quand je vous dis que tout cela veut dire quelque chose. Pour moi tout cela n'apparaît pas au hasard, et pour finir j'ai des problèmes de respiration, je ne peux plus inspirer profondément sans qu’une douleur ne me traverse la poitrine, donc je respire vite, à petites bouffées d'air, mais la fatigue apparait plus vite, mon cœur s'emballe et me provoque des poussées de sueur et dans ces moments-là, je me sens complètement affaiblie, je ne vous parle plus de mes crises d'épilepsies qui (aaaaaa grrrrrrr sa lope beatrisse ele maso mioi mapele béa mioi vet jou er fou tre le basare jet et té violet bo cout de foit ele maso aaaaaa grrrrrr ) m'épuisent de plus en plus et qui sont de plus en plus fortes. A chaque fois c'est un long parcours pour que je me retrouve un peu mieux, par contre je peux vous assurez que je sais que ce corps mal en point existe. Les douleurs sont beaucoup trop fortes pour les ignorer,  peut-être pour m'avertir de ne pas baisser les bras.
Béatrice survit comme cela en ce moment chaque jour, mais elle est là, c’est le principal non ? Son corps vit, il n'est pas mort, par contre ma tête, mon cerveau ne cessent de fonctionner, pas toujours dans le bon sens, mais lui aussi il est vivant, mais j'ai l'impression que mon corps est cassé en mille morceaux et que pour l'instant il n'y a pas vraiment une bonne colle pour le réparer, mais cela aussi elle va exister, elle va se fabriquer, elle va naître, egrrrrr é e é e é e é e ele é e é e é e grrrrr é e é e t e u e é e é e é e ele é e é e é e grrrrrr je reprends et j'y compte bien.
Voilà, mais je pense que peut-être que je ne suis pas la seule être comme cela et que peut-être que se sont des phénomènes normaux.
Mon dessin,
Il est né avec encres et pastels, mais je pense que si je peux, je vais m'acheter de l'argile pour expérimenter et élargir mon travail dans ce domaine. Je trouve aussi que ce toucher me calme.
Donc comme vous pouvez le voir le haut est gros, difforme cela représente la phase ou je ne suis pas trop mal mais pas mal désorientée, avec une douleur disons supportable c'est pourquoi il n’y a que du rouge avec un contour plus renforcé et non de noir. En bas cela représente ma partie qui me travaille beaucoup mais en plus petite, car je voudrais l'oublier, ma poitrine, mes côtes et ma (aaaaaa grrrrrr trot male au vemtre mom papa éme trot fore aaaaa grrrrrr) partie intime, mais je voulais la dessiner fragmentée en puzzle, mais pas bien fait avec des morceaux à coté, et ce gros trait noir et rouge autour, c'est ce qui sort en jet très fort c'est ma douleur ma souffrance que je ressens en ce moment de ce que j'ai appris concernant mon père. Ma partie intime ressens cela et une peur d’uriner s'ensuit. J'ai voulu essayer autre chose mais voilà cela n'a pas marché, mais je vais trouver une solution pour y arriver, j'ai pris un épluche légume et j'ai fait comme si je râpais un pastel. Le résultat était joli mais cela n'a pas tenu :((

BD – La honte d'avoir un père comme cela

Suite à la visite à la DASS de Bourges hier, mon ressenti en moi est « terrible ».
L'annonce qui m'a étté faite que mon père a été un pervers sexuel, à plusieurs reprises et que c'est à la suite de cela qu'il a été interné en psychiatrie... et s'est pendu.
J'ai en moi une grande colère envers lui, qui ne fait que croître depuis hier, « comment peut-on avoir un tel comportement ? ».
Le dernier attouchement qu'il a fait sur cette petite fille s'est passé le dimanche un soir d'été, en Juin. Cet acte n'a pas été jugé, et je me pose des questions. Comment cette petite fille peut-elle se reconstruire ? Je n'en saurais jamais rien. Et jgrrrrrrr é e é e é e é e grrrrr é e é e é e t e u e é e é e é e grrrrrr je reprends : je ne le saurais jamais et c'est terrible, car toutes nous connaissons les répercussions, nous les vivons.
Pour moi ce lien du sang, je ne peux le nier, c'était mon père, me fait terriblement souffrir… « c'est lui qui m 'a procréée », lui et ma mère qui a partagé ce secret, j'en porte la honte et leur honte à eux.
Je n'ai pas eu le choix ; Comment vais-je pouvoir me reconstruire ?, Comment pouvoir faire barrière à cela... : en me battant, en prouvant que même si c'est mon sang je peux m'en sortir et devenir une personne forte, avec du temps et de l'aide.
Il faut que je le prouve. Il faut que je me batte, afin de montrer que les liens du sang peuvent parfois être démolis, reconstruits de façon très positive et que cette chaine de maltraitance sexuelle, psychologique et physique qui est arrivée jusqu'à moi... J'y mets fin pour y faire ressortir l'Amour.

Confier mon histoire me fait peur, car plus j'avance, plus les découvertes sont terribles (le mot est faible), chaque jour est une nouvelle étape que je dois affronter. Comment je vais pouvoir continuer sur ce blog alors que maintenant je sgrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrr je reprends : sais tout cela.
C'est avec beaucoup de larmes que j'écris aujourd'hui ce texte.
Mes blessures, ma souffrance et cette honte me terrorisent.
Je peux dire que Béatrice va devoir s'accrocher car elle a beaucoup à donner et à partager sur ce blog et je vais le faire pour montrer que l'on peut s'en sortir.

mardi 12 mars 2013

BD – Demain le grand jour – DASS et ma mère

Bon aujourd'hui enfin façon de parler je n'ai jamais jamais travaillé aussi vite : deux textes, deux dessins et un autre texte. Je ressens en moi quelque chose qui n’est pas comme d'habitude, cette pulsion que j'ai depuis quelque temps je ne la connais pas. Elle est nouvelle et en moi, j'ai mal je ne me sens pas bien. Je suis extrêmement épuisée mais j'avance, je mange de moins en moins. Mes nuits se sont plus…
Demain j'ai RDV à la maison de l'enfance la DASS. Elle se trouve à Bourges. Je dois y être pour 14 heures. Après je vois ma mère pour laquelle je ressens une énorme colère. Je veux lui faire comprendre, lui balancer les documents que j'ai en ma possession. J'en ai plus qu’assez de cette façon qu’elle a, cette façon qu'elle s de me dire non sgrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrr je reprends : « ce n'est pas vrai ils inventent ! ». Je ne peux plus le supporter, je voudrais lui faire payer, je voudrais lui faire comprendre que si elle m'avait élevée comme une maman normale, qui aime sa fille, tout mon vécu, tout ce que j'ai subi ne se serait jamais produit. Le problème c'est elle.
Emmanuelle n’est pas vraiment d'accord avec ma façon de voir les choses, mais je reconnais qu’elle n'a pas entièrement tord, mais c'est plus fort que moi la haine envers elle je l'ai, mais je l'ai aussi envers toutes les autres personnes aussi qui m’ont soi-disant aimée.
J'appréhende beaucoup demain, déjà la route, j'ai peur aussi d'avoir beaucoup de troubles, mais je sais que dois faire cette démarche, de toutes façons il le faut sinon je vais allez sur Vierzon où habite ma mère sur un coup de tête et mes réactions seront disons plus violentes et moi Béatrice j'en suis consciente. Mais voilà depuis quelques jours, je ne sais plus qui gère en moi qui prend les commandes. Les changements sont rapides et fréquents je ne les suis plus. Ce matin, quand l'infirmière du collège de mon garçon m’a appelée pour me dire de revenir le chercher, elle m’a trouvée très énervée, agressive. Je ne sais pas qui a répondu. Là, moi je suis très à l'écoute avec le cadre : qui suit et qui s'occupe de mon garçon. Je lève la voix. Oui cela m'arrive, mais jamais agressive cela ça n’est pas moi. Peut-être que c'est Béa qui a répondu mais je n'en suis pas sûre. Tout se bouscule, mes troubles sont là et présents à longueur de journée, ils me contrôlent (aaaaa grrrrrr sa lope maso beatrisse ele beatrisse me fet vive mioi et té violet grrrrrrrr aaaaaaaa) j'étais très mal lorsqu'elle m’a dit cela l'infirmière. Je lui ai répondue non que je n'était pas énervée, elle n'a pas répliqué, mais je savais que elle n'a pas menti, je ne vois pas pourquoi. Alors que s'est-il passé au téléphone ? Je sais que je devais aller chercher mon garçon qui était en pleurs, mais je ne me rappelle pas le pourquoi de ce qui c'était passé. Pourtant elle me l’a dit, car quand elle m’a dit cette phrase, « comme je vous l'ai expliquer au téléphone » et bien là j'avais compris que ce n'était pas moi qui était aux commandes, et cela me perturbe surtout quand cela se produit dans ce contexte, aussi important.
C'est comme pour mon dessin, je ne me souviens pas d'avoir fait un style comme cela, moi je voulais représenter mon état concernant demain mais il n'y ressemble pas, ce dessin n'est pas de moi. Je ne serais pas capable de vous dire comment j'ai procédé. Je suis en colère mais pas comme cela, je sais par contre que Grr Grr est venu nous faire coucou. maintenant je pense qu’il y avait un peu de moi mais qu’il a viré entre temps de sens, mais peut-être aussi beaucoup de Béa de 15 ans. A mon avis ce dessin est assez, disons, effrayant il pourrait être exposé pour la fête de Halloween. Je dirais qu’il a son style voilà, mais je peux vogrrrrrr é e é e é ele é e é e é e grrrrr é e é e é e o e é e ele é e é e grrrr je reprends : vous dire que cela a été fait avec le pastel, j'en ai plein les mains, un indice pour moi. Autre chose : la feuille de dessin est faite pour travailler avec donc je me dis que quand même il y a un peu de moi dans ce dessin mais jusqu'à quel niveau ? Je ne saurais vous dire mais voilà ce dessin existe et il ne faut pas l'ignorer.
Je le signe quand même car j'ai dû être moi quand je l'ai commencé.

BD – Le Gros 2 – Le vendredi après-midi

Le vendredi matin une de mes mères nourricières m’a dit : « dépêche-toi de faire tes corvées, tu es de sortie cet après-midi ! ».
Je me rappelle d'une chose de cette scène, j'avais une larme qui commençait à couler et à ce moment-là j'étais trop contente. J'allais sortir et quand elle avait dit que c'était avec le Gros, j'étais trop contente.
Elle m'avait dit « sois présentable nous avons notre réputation alors tu dois sentir le frais ». Je me rappelle qu’elle m'avait habillée, avec un haut bleu marine à pois. Il y en avait partout, et cette fameuse jupe plissée ggrrrrrr é e é e é  e é ele é e é e é e grrrrrr je reprends : grise avec de grandes chaussettes bleu clair, et j'avais mes éternelles nattes avec le ruban bleu au bout.
J'étais impatiente de partir je n'écoutais même plus les cris de mes deux mères nourricières qui hurlaient pour leurs réputations, quand la voiture entra dans le jardin : une 2 chevaux grise. Une de mes mères me donna l'ordre de sortir, elle me poussa violemment et me cria « amuse-toi bien ! » en éclatant de rire.
Daniel, lui, suivait derrière, mais son rire n'était pas comme d'habitude.
Le Gros n'était pas descendu, juste fait un signe de la main avec son beau sourire. Donc je suis montée à l'arrière. Cela m'avait beaucoup plu. Une personne qui faisait attention à moi et qui me parlait gentiment sans crier. Je me sentais bien dans cette 2 chevaux. Il n’arrêtait pas de rire pour un oui ou pour un non et il sifflait. Moi je n'osais (aaaaaaa grrrrrrrr sa lope ele maso mioi tuer beatrisse ele pa come mioi aaaaa mioi je vet fou tre le basare grrrrr aaaaaa) pas parler et là il m’a dit d'une voix assez ferme : « Cette sortie de deux jours et demis te fera le plus grand bien ».
Moi je ne comprenais pas, ma mère m'avait dit « cet après-midi », mais ce n'était pas grave pour moi. J'étais dehors, je ne voyais que cela, dehors avec le soleil, le Gros m’a dit : « je vais t'emmener dans un petit coin et on va pique-niquer, j'ai préparé des sandwichs cela ira plus vite et après je te dirais le programme, mais avant je vais rassurer ta Tatie ou ta Marraine pour dire que tu vas bien. On va s'arrêter à une cabine. » 
Moi, dans ma tête, j'en avais rien à faire. Ma joie était d’autant plus grande que je savais que je n'aurais pas de corvées à faire pendant les deux jours et demis, et pas d'église.
Nous sommes arrivés dans un petit chemin, plus loin un plan d'eau, personne un désert, mais une chaleur qui nous tombait dessus. Le Gros a sorti de son coffre un sac et deux bouteilles. On s'est assis par terre sur un espèce de drap que j'avais étalé par terre.
Il m’a proposé de boire. Il me disait : « tu ne dois pas attraper un coup de chaud, le soleil est mauvais » ? J'avais aimé ses paroles. Personne ne m'avait parlé comme cela, j'étais aux anges, et en moi un calme que je n'avais jamais connu. J'étais désorientée de cela. J'avais commencé à boire un truc orange le Gros m'avait dit : « un cadeau spécial pour toi du sirgrrrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrr é e é e é e t e u e é e é e é e grrrrrr je reprends : sirop mais au fur à mesure que je buvais je ne me sentais pas bien. Lui le Gros me disait : « c'est normal, la chaleur, le fait aussi que tu ne sortes pas mais cela va vite passer et puis tiens, tu n'as qu’à t'allonger, repose-toi profite de cette sortie, elle est pour toi, je te l'offre. »
Moi je me disais : il est super gentil c'est le bon dieu qui me l'envoie, je comprenais mes mères nourricières pourquoi elles l'aimaient si fort, mais moi je ne me sentais pas mieux.

Tout tournait autour de moi. Je voyais flou, je commençais à avoir peur. Là je me souviens de lui avoir dit, mais après j'avais du mal à parler, j'avais une gène au niveau de la bouche je ne comprenais pas pourquoi, et le Gros se rapprochait de plus en plus vers moi de plus en plus, et moi je pouvais de moins en moins bouger.
J'étais vraiment mal je ne tenais plus, allongée, je sentais quelque chose qui glissait sur mon corps et qui descendait de plus en plus vers le bas de mon corps, mais je n'arrivais pas à définir quoi exactement. Pourtant j'aurais cru que c’était ses mains, mais je n'en étais pas sûre et j'entendais le Gros qui me marmonnait : « repose-toi détends-toi, cela va te faire du bien » et moi je répondais oui oui je ne me rendais pas bien compte de la situation j'étais trop mal, j'avais envie de dormir je ne pensais qu'à cela, et j'entendais la voix du Gros encore et encore, mais je n'arrivais plus trop à savoir ce qu'il disait.
Je ne ressentais que ce poids lourd qui était sur moi et une douleur entre mes jambes et une sensation que quelque chose était glissé au bas de mes pieds et cette espèce de balancement qui commençait de mon corps, qui allait de plus en plus vite, qui me donnait envie de vomir et cette douleur qui augmentait en même temps qu'elle suivait ce balancement. J'entendais une espèce de râle au loin.
J'avais mal très mal, mais cette douleur ne me semblait pas inconnue. Je n'arrivais pas à la reconnaître, je ne pouvais pas bouger, le ciel me paraissait loin, je voyais flou, un brouillard sur mes yeux et ce râle n'arrêtait pgrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrr je reprends : pas, et ce balancement devenait plus insupportable. Il me faisait atrocement souffrir,  je n'arrivais pas à être là je m'enfonçais, je ne me rappelle que de cela, je ne sais pas ce qui s'est passé après, aucun souvenir.

Je me suis retrouvée dans une espèce de pièce ou il n'y avait pas de fenêtre. J'étais allongée sur un vieux lit en fer. Il me semblait gris, mes yeux dans le brouillard je ne voyais pas grand chose. J'avais juste un drap sur moi je n'étais plus habillée, juste ma culotte qui était tachée de sang, elle ressortait énormément, et mon soutien gorge.
Quand j’ai voulu bouger je me suis aperçue qu’un de mes pied était attaché au pied de ce lit avec une grosse corde. Les nœuds étaient énormes, c'est à ce moment-là que j'ai réagi. J'aurais préféré mes corvées et j'allais souffrir, mais j'étais à peu près certaine aussi qu'il m'avait violée... mais j'étais dans le potage, j'ai perdu le fil. Plus rien, j'avais trop mal à mes membres et au ventre.

lundi 11 mars 2013

BD –  Ma vie dans le blogue

D'abord, je voudrais m'adresser aux personnes du blog aux nouveaux arrivants, je suis ravie de voir ce blog bouger, je voulais vous dire aussi, venez poser vos écrits, commencer par une petite phrase, ou un dessin un petit début commence comme cela, je reconnais que c'est dur, qu’on a des frissons, de l'angoisse peut-être même, de la honte mais pour moi j'estime que c'est une réaction normale mais à côté vous allez voir chez vous un mieux, et je peux vous dire que cette sensation fait énormément de bien. Et n'oublier jamais, vous être libre sur ce blog, alors lancer vous. Ici pas de préjugés, ni de rabaissement, ni de jugement, mais une chose énorme : une écoute, une aide et de la reconnaissance. Une reconnaissance qu'on des personnes bien et capables de faire des choses formidables, et surtout qu’on n'existe et que l'on dgrrrrrrr é e é e é e  é e é ele é e é e é e grrrrr je reprends : doit s’en donner le droit, bon courage à tous.
Maintenant Emmanuelle voulait que je vous parle de mon ressenti lorsqu'une personne du groupe de parole samedi m’a dit qu’elle était tombée sur ce blog où je dépose mon travail, comme cela au hasard, je crois si je m'en souviens, elle recherchait quelque chose sur l'association Le monde à travers un regard et le blog est apparu. Elle m’a dit aussi qu’elle avait commencé à lire mon travail. Cette personne aussi m’a dit qu’au début elle avait hésité à m'en parler, et cela moi je peux le comprendre. J'aurais bien trop peur des réactions des personnes, et puis elle ne me connaissait pas et je lui faisais un peu peur au début, que j'étais une personne authentique que j'étais moi. Cela aussi je peux le comprendre, me concernant quand elle m’a annoncé qu'elle avait vu mes écrits cela m’a provoqué une grande peur, mais une trouille d'enfer. La première : celle d'être juger, et surtout d'être démasquée, que cette personne ne voie en moi plus Béatrice, mais seulement mes personnalités qui sont encore désordonnées je dirais, et l’abandon.
Mais ce n'est pas de la honte non plus que j'ai ressenti, et encore moins pour ce blog, ce qui m’a perturbée le plus c'est quand elle m’a dit que ce que je faisais était remarquable, qu’il fallait une sacrer force. Pour moi non je ne vois pas cela comme cela, qu’elle même ne savait pas si elle pouvait le faire, cela lui a permis de mieux me connaître et de confirmer ce qu’elle pensait de moi : une personne bigrrrrrrrr é e é e  e é ele é e é e é e grrrrr é e é e t e u e é e é e é e grrrr je reprends : bien.
Une autre chose qui m’a perturbée : je croyais que ce cite était sécurisé. En moi j'avais peur que toute mon histoire fasse le tour du monde, mais je me suis vite ressaisie pour cela, car j'ai une grande confiance en Emmanuelle. J'ai expliqué aussi à cette personne que c'était un travail qui était en collaboration avec mon suivi psychiatrique, que mes psychiatres approuvaient ce travail et que le docteur L. ne voulait pas que je l'arrête, et qu’il surveillait cela de près. Je lui ai expliqué aussi que si la personne qui m'aidait dans ce travail je parle d’Emmanuelle rencontrait des difficultés avec moi pour plusieurs raisons elle avait les moyens pour en référer à l'un de mes deux psychiatres. Avec le docteur L. ils peuvent échanger et qu’il y avait certaines sécurités de mise me concernant. Une chose importante qu’on ne trouve pas sur ce blog et que l’on trouve sur les autres blogs est que cela pouvait mettre en danger certaines personnes voir jusqu'au suicide.
Elle a trouvé ce blog très bien. Un bienvenue pour des personnes comme nous que l'on puisse s'exprimer, mais je lui ai dit aussi que ce n'était pas toujours facile pour moi de pouvoir sortir tout cela de moi, que je pleurais de temps en temps. Je lui ai expliqué aussi que j'avais besoin d'encadrement et de limites, concernant mes troubles. Une autre chose aussi qu’elle a très bien comprise, est que parfois mes échanges avec Emmanuelle sont mouvementés et que cela n'était de la faute de personne, et que je pense aussi que mes personnalités ces changements fréquents en étaient un peu la cause. C'est ce que je lui ai expliqué aussi, mais je reconnaissais que ce travail m'apportait énormément, et que j'y tenais fort que je m'y suis accrochée. Mais j'étais pas trop à l’aise pour en parler. Je ne voulais pas non plus être le centre de la conversation, cela m’a pas mal déstabilisée. Pour moi ces écrits ne sont pas une situation érotique. D'autre personne peuvent le faire et d'autres font encore mieux comme par exemple Emmanuelle le temps quelle passe à lire mon travail, pouvoir supporter mes écrits, car je trouve que c'est difficile de ne rien ressentir au point de vue émotions, cela doit être dur pour elle j'en suis consciente et cela me travaille beaucoup. Il n'est pas question de la rendre moins bien Emmanuelle et que cela la perturbe beaucoup cela non cela je ne le veux pas, c'était important aussi que je lui dise, et j'ai dit lgrrrrrrr é e é e é e é e é ele é e é e grrrrrr é e é e t e o e é e ele é e é e grrrrr je reprends : la même chose pour cette personne qu’il fallait qu’elle se protège dans mes écrits, et là cette personne m’a avoué qu’elle avait beaucoup progresser pour ce mettre en situation de protection, une situation qu’elle avait du mal à tenir, qu’elle se sentait plus forte, qu’elle était consciente aussi qu’elle n'était pas responsable de moi, et cela je l'ai beaucoup apprécié. J'ai eu un ouf d'apaisement, je pgrrrrrrrr é e é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrrrr je reprends : pense, je le dis bien que cette personne est pour ce blog mais comme elle me l’a bien expliqué avec sécurité et avec des limites et avec une aide. Je pense aussi que quand j'ai prononcé « maman virtuelle » elle a compris aussi ce que je voulais dire me concernant mais là je n'en dis pas plus, son avis pour moi compte, c'est une personne que j'aime bien et qui a l'esprit très ouvert avec une grande écoute aussi. Elle sait très bien faire la part des choses, et j'aimerais bien la connaître un peu plus.
Un ensemble très positif.
Mon dessin,
Une nouvelle chose originale que je voulais faire : mélanger les encres avec le pastel et les crayons de couleurs. Ce dessin représente le blog, mes peurs, mes joies, mes souffrances, donc un mélange de couleurs tristes, gaies. J'ai commencé par le pastel, la peinture et les crayons de couleurs et puis a surgi cette idée de faire ce mélange. Après j'ai passé mon doigt quand j'étais arrivée au milieu de mon dessin, et j'ai frotté un certain endroit cela donne un dégradé, j'ai représenté des morceaux, cela correspond aux morceaux de ma vie. Le blog c'est cela : on dépose des événements de notre vie mais comme ça nous vient pour finir en puzzle entier mais parfois il arrive qu’il manque des morceaux pour des ragrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e grrrrr é e o e é e é ele é e é e grrrrr je reprends : raisons inexpliquées et cela sera peut-être mon cas. Ce blog m'apporte beaucoup et aussi à mes deux psychiatres c'est pour cela aussi que j'ai mis plein de couleurs, par contre pour vous dire ce qui est en crayon de couleurs etc. là je ne peux pas trop d'absences.

Les lieux de la maison à transformer : la salle de bains

D'abord le concept même de "maison", de lieu sûr, de chez soi, je ne l'ai acquis que très tard dans ma vie. Je l'avais fui comme la peste.
Dès que j'avais pu, j'avais couru le monde à la recherche d'une réponse à mon mal être inconnu et une maison, je n'en voulais pas. Je n'avais pas compris pourquoi et à cette époque, je vivais de communauté en centre Bouddhiste, noyant ainsi le poisson sous couvert de bondieuserie.
Il y a peu, je me suis rendue compte de l'ampleur des dégats et me suis attelée au "chantier" : en priorité, la salle de bains et la chambre.

La salle de bains, c'est une des pièces les plus douloureuses pour  mon mari et moi. Dans les magazines féminins, on s'y dorlote, se pomponne. On s'y tartine de crèmes qui sentent bon et on plonge dans des mousses voluptueuses. Le corps se laisse aller, l'esprit se détend.

Pour mon mari, c'est un lieu de torture clair et net. Sa belle mère abusait de lui en lui donnant le bain. Le carrelage, l'eau et les toilettes le renvoient à l'unité spéciale de la prison ou il a été violé et torturé en Afrique du Sudavant d'être expulsé. Il a encore beaucoup de difficulté à prendre soin de lui, d'autant plus qu'il en est resté invalide.

Pour moi, c'est un des lieux de supplice ou l'on est pris au piège par surprise. Le radiateur, le rebord de la baignoire, le lavabo émettent des messages intolérables au cerveau qui ne veut pas s'y attarder et juste foutre le camp de là. Ou bien, il faut rejouer la scène initiale et se faire du mal pour évacuer le stress. Ma façon à moi, c'était de me triturer la peau, traquer le moindre point noir, faire expier la chair. Un TOC qui a laissé de minuscules traces partout ou il le pouvait.

Aujourd'hui, j'ai réussi à déjouer ce plan infernal. La salle de bains, la plupart du temps, est devenue un lieu accueillant sauf pour me laver les cheveux, qui reste pénible. Le dos tourné, je suis en position de vulnérabilité et me sens en insécurité et c'est aussi sans doute parce que c'est ma mère qui me lavait les cheveux, ma mère dont je sentais les pulsions mortifères. Moi aussi, maintenant, je me tartine de lait pour le corps à la vanille, comment j'ai pu me priver de ce plaisir toute ma vie? Et se mettre du parfum, c'est magique.
Quand je suis en période de réactivation et que je replonge dans le passé, surtout lorsque la nuit tombe, la salle de bains redevient cet endroit blafard d'où surgissent des monstres de la baignoire ensanglantée. Je ferme la porte et ne m'y aventure pas. Avec mon mari, on choisit d'en rire (le lendemain !) dans ces moments surréalistes ou tous nos fantômes rôdent.                                                      

dimanche 10 mars 2013

BD – Le gros et la sonde

Je suis en colère en colère en colère aujourd'hui le 10 mars, ce soir à 18 heures ma belle mère meurt cela fera deux ans. Je suis en colère en colère je n'arrive pas à écrire sur une histoire d'un gros qui s'est passée avant mon entrer de septembre 1982 au lycée Édouard Vaillant à Vierzon pour trois ans. Oh mais je vous rassure, le matin elles, mes mères nourricières me faisaient courir, je n'avais que dix minutes pour allez jusqu'à la gare prendre mon train, et quand je le loupais, mes corvées était doublées, mes mères nourricières ne voulaient pas me laisser partir la journée entière sans avoir voulu m'apprendre avant les choses du sexe et du plaisir.
Mais avant un soir l’une d'elle m'avait balancer une boite sur la table, je ne savais pas ce que c'était, je devais prendre et ne rien dire c'était un cadeau elles me disaient, je ne comprenais pas pourquoi ngrrrrrrrrrr é e é e é e é e ele é e é e é e grrrrr je reprends : non ? En plus elles me surveillaient sur chaque prise de ces petites pilules et quand je voulais savoir elles me disaient que cela aiderait mon cerveau à mieux se développer, et moi je l'avais gober je ne voyais que le cadeau venant d'elles pour une fois, mais je ne savais pas non plus ce qu’elles m’ont réservé plus tard. Je l'aurais compris, mais j'aurais fait quoi ? Rien sûrement tellement parfois j'avais peur et pour moi leur comportement était normal. Je me rappelle de cette histoire mais avec beaucoup beaucoup de flashs.
Cela a duré pendant ces deux jours et demis. Il faisait chaud. Cette histoire s'est passée dans une petite maison sur la route de la Charité à Bourges et non loin de la prison. On l'apercevait de loin de chez lui.
Les yeux du gros étaient noirs et ses joues énormes. Il avait toujours le front en sueur, ses mains étaient grosses avec des petits poils dessus. Ce monsieur venait régulièrement à la maison le week-end et surtout le samedi soir. J'entendais beaucoup de bruit dans la chambre de mes mères nourricières, mais je ne savais pas ce qu'ils faisaient. A chaque fois je me rappelle que je devais faire briller ses chaussures noires. Elles étaient grosses. Il n'arrêtait pas de me regarder avec un sourire. Moi j'étais contente, je trouvais son sourire rassurant, je n'avais jamais eu le temps de repérer beaucoup de détail le concernant. Je retenais que ce sourire il a du le ressentir car dès que je levais les yeux... il recommençait à me sourire, et moi la pauvre idiote je sugrrrrrrrrrr é e é e é e é e é e grrrrrrrr é e é e t e u e é e é ele é e é e grrrrrr je reprends : suis tombée dans son piège, car voilà derrière ce sourire rassurant et qui me réchauffait le cœur, se trouvait un gros vicieux sadique pervers. Je n'arrive pas à trouver les mots pour le décrire mais il est revenu me hanter. J'avais réussi à le faire disparaître. Oh il était là mais j'avais réussi, mais il revient par flashs qui sont de plus en plus forts.
La première fois, enfin façon de parler, c'était l'été dernier quand je me suis faite opérée de la vessie et qu’il fallait me sonder car elle était restée bloquée. Je ne pouvais plus uriner, et cela c'est fait dans la nuit en urgence, mais l'infirmière n'a pas réussi et le médecin de garde non plus. J'en avais vomi dans mon lit, ils ont fini par me laisser une sonde pour la nuit, et c'est là qu’il est réapparu, et depuis, il ne m’a pas quittée. C'était comme si ma peur de cette sonde l'avait rappelé. Je pleure et j'ai envie de hurler de me taper la tête contre le mur, car je n'arrive pas à rassembler les morceaux, et le peu dont je me rappelle m'effraie et me ronge et me fait vomir, c'est à ce moment là que j'ai connu les infections urinaires à répétition. Mon pipi n'était plus jaune mais rouge et je ne voulais plus uriner, tellement la douleur était insoutenable. Mais j'ai vite appris à faire pipi dans le silence, car le gros venait me surveiller dans les toilettes et sgrrrrrrrr aaaaaa aooa éme mom papa pa jentile aaaaa grrrrrrrrr é e é e é e é e ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : s'il n’entendait pas le bruit de l'urine couler, il me tenait par les cheveux et agitait devant mes yeux un fin petit tuyau, et il me disait : je vais t'aider. Il me l’a fait trois fois. Allongée sur le lit les bras et les jambes attachés avec une espèce de sangle noire, j'avais l'impression qu'il allait m'écarteler les jambes tellement il me les avait écartées, et il en mettait une autre sous mes seins bien serrée. Elle me coupait la respiration, je ne pouvais plus bouger, il me mettait juste une espèce de bassin sous mes fesses pour faire couler l'urine, pour la première fois il y est arrivé au bout de trois fois, après pour les deux autres fois du premier coup mais la douleur elle était là et bien vivante atroce. Avec ces grosses mains et ces gros doigts il écartait toute ma partie de mon sexe, mes lèvres, et je le sentais remonter pour pouvoir m'enfoncer cette espèce de tuyau d'un seul coup, j'ai hurlé. Je peux dire hurler à mort. Mes hurlements ne le déstabilisait pas. Il avait mis des choses dans ses oreilles, et je savais à ce moment là que rien ne l'arrêterait, et c'était très facile pour lui de le positionner ce petit tuyau, juste pour me faire faire pipi. Mais pour moi cela a été plus que des minutes, un temps infini et attroce. Après cela je préférai faire pipi sans broncher et pourtant à chaque fois c'était comme si on m'arrachait ma partie intime.
Voilà un flash et il y en a bien d'autres mais moi j'ai peur. Effrayée et je ne veux pas revivre cela je ne le veux pas, c'est vrai je ngrrrrrrrr é e é e é ele é e é e grrrrrr é e é e o e é e ele é e é e grrrrr je reprends : ne vous ai pas raconté comment j'ai atterri chez lui pour ces deux jours et demis mais dans ma tête ce sont des courts-circuits des milliers de volte que je ressens à chaque fois. Il me faut du temps
Mon dessin
J’ai représenté le bas, avec la douleur et le sang, cette douleur qui est très fréquemment présente même en ce moment. Au-dessus, mon œil rempli de pleurs, de souffrance et ces flashs qui me ronge, ces flashs de ces deux jours et demis qui ne me quittent plus jours et nuit, et encore plus haut cette jeune fille, moi Béatrice, qui avait peur qui était terrorisée de mourir et qui savait qu'elle n'avait que le choix de subir. Les petits traits partout c'est la taille des flashs qui s'agrandit de jours en jours. Voilà pour ce dessin, le fond c'est le noir, le noir qui est à l'intérieur de moi qui est mort à jamais.
Ce dessin à été fait aux encres.

samedi 9 mars 2013

BD – Samedi 9 mars et le groupe de parole

Ce soir j'ai du mal à reconstituer ma journée, j'ai l'impression de n'avoir plus de corps, qu'il y a des endroits où il est transparent, à la suite de mes personnalités, donc ce matin je suis retournée au magasin couleur du temps, je voulais racheter du matériel pour mon travail, mais dans la voiture, je ne me sentais pas bien je ne savais pas pourquoi mais le fait est là. Mais peut-être aussi que j'ai beaucoup de pression en moi, mon rendez-vous de mercredi et surtout cet après-midi le groupe de parole. Je ne cgrrrrrrr é e é e é e  é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : connais pas le thème et je devais me speeder de tout faire avant de d'y aller pour 14h15.
Cela commençait mal : devant mon magasin préféré je ne savais plus ce que je devais acheter mais je sais que je suis rentrée quand même, et tout de suite on m'a sauté dessus et là, plus rien je ne savais même plus ou j’étais. Mes enfants étaient avec moi mais je ne les reconnaissais pas, je suis ressortie direct, je le sais car mon garçon m'a dit que j'avais le visage complètement vide sans aucune… comment il m'a dit… que rien ne bougeait oui voilà ses mots mais je ne sais plus. Je me rappelle que mes jambes étaient en béton et que mes pieds étaient collés, que j'ai eu du mal à les décoller du sol et je suis retournée, quand même dans ce (aaaaaa grrrrrr mioi jou er aveque beatrisse ele maso sa lope pa come mioi grrrrr aaaaaa) magasin.
Mais une pulsion était là et celle là je ne la reconnaissais pas, j'étais complètement désorientée, je regardais partout mais je ne voyais rien dans les rayons pour moi tout était vide, je me suis retrouvée dans un petit coin du magasin devant moi se trouvait un monsieur, je ne voyais que son visage son corps n'était pas là, je me souviens d'avoir sorti n'importe quoi, j'ai crié : des pinceaux ! et là, je pense que ma mémoire c'est remise en route et là une pulsion m'a prise, j'ai acheté beaucoup de matériel, je ne pensais même plus au prix, mais des trucs géniaux en moi j'avais une telle envie c'était plus fort que mgrrrrrr é e é e é e  é ele é e é e é e grrrrrrr é e é e é e t e u e é e é e é e é ele é e é e grrrrrr je reprends : moi pour vous dire j'en ai eu pour pas loin de 90 euros, mais je ne regrette rien beaucoup de choses nouvelles et même très plaisantes à utiliser, mais cette histoire m'avait mise beaucoup en retard, je n'ai pas pu faire tout ce que je voulais.
Quand je suis rentrée chez moi, je n'étais pas très bien quand même et l'heure d'aller à l'association s'approchait de plus en plus, et la faim n'était pas au rendez-vous non plus, mais à chaque fois je regarde mes mails et là j'ai vu un message de Giboulée.
Il a été difficile de le lgrrrrrrrr é e é e é e é e grrrrrrr é e é e  é o e é e é e ele é e é e grrrrrr je reprends : lire de me concentrer, mais dans ma tête je ne voulais pas partir sans lui répondre, et plus je le lisais plus je voyais des phrases qui n'existaient pas et cela n'est pas la première fois que cela m'arrivait, alors j'ai essayé de capter mon intention sur le dessin qui lui m'avait pas mal perturbée déjà, et j'ai peu à peu réussi à me concentrer et j'ai réussi à répondre au commentaire. C'est ma grande qui l’a envoyé à Emmanuelle moi j'étais déjà dans la voiture pour aller au groupe, je suis arrivée pile poil à 14h 25.
Tout le monde était autour de la table, moi j'arrive dans un état d'excitation totale, je me suis assise près de l'animatrice, on était pas nombreuses. Je ne savais toujours pas le thème et je ne cherchais pas non plus à le savoir, et là plus rien. Quand j'ai repris le fil, je parlais mais voilà je ne savais pas ce que j'avais dit, je sentais la main de l'animatrice qui me disais que mon temps était passé que je devais m'arrêter, mais dans ma tête je me disais mais qu'est ce que j'ai dit et là je découvre le thème :
LES CONSÉQUENCES PHYSIQUES DE L'INCESTE ET DE LA PEDOCRIMINALITE ETC....
Voilà cela a été en grande partie comme cela, impossible de suivre, et quand je le pouvais je marquais des mots sur mon cahier qui captait mon intention par rapport aux voix des personnes mais je n'arrivais pas du tout à suivre les échanges et je marquais encore et encore sur mon cahier des mots qui n'avaient aucune suite, et je ne savais pas pourquoi je marquais eux spécialement. Je n'entendais que le volume et l'intensité et autour de moi rien ne comptait, j'étais dans mon trip, la liste des mots est longue je vous en donne un exemple :
• ce que je suis,
• démolir,
• ambivalent,
• filtre,
• comment le dire,
• partager,
• combats,
• suite,
• kiné,
• risque,
• lentement,
• malade,
• défaire,
• pas sûr,
• chose physique,
• médecin du travail,
• maitriser mon corps,
• tellement le monde entier,
• artiste,
• flashs viol (je l'ai écrit trois fois cela)
v • partager ma voix avec les autres
• m’a donné la parole etc. la liste est longue.
Je ne sais pas pourquoi j'ai eu un comportement comme cela et cela me perturbe beaucoup, mais plus tard aussi je me suis aperçue qu’entre les mots j'avais dessiné des petits carrés noirs, cela aussi je ne sais pas pourquoi. Autre chose : le peu dont j'ai parlé, moi Béatrice, je ressentais un éngrrrrrrrr é e é e é e  é ele é e é e é e grrrrrr je reprends : énervement. L'animatrice me mettait sa main sur mon bras comme si elle voulait me faire comprendre doucement chutttt, je n'ai pas été agressive non, et je pense aussi que l'animatrice me l'aurait dit et je n'ai pas souvenance de cela. Le groupe s’est terminé de bonne heure.
En partant une des personnes du groupe m'a dit tout bas qu’elle avait commencé à lire mon travail sur le blog et là je suis tombée sur les fesses, vous connaissez l'expression, cela m'a refroidie, je me suis sentie mal à l'aise, mais ce n'était pas de honte mais plutôt d'avoir été découverte et que l'on me parle de mon travail. Je me suis refermée sur moi-même, cette personne est adorable et très agréable pour parler, mais je ne voulais pas être le centre de la conversation, je voulais l'écouter et apprendre à la connaître un peu plus, je ne peux pas vous en dire plus concernant notre discussion je suis désolée mais elle a été très gratifiante et je dois respecter cette personne. Nous nous sommes quittées ensuite, et je me suis retrouvée toute seule, l'animatrice a vue que j'étais toute seule dehors je l'ai vue très embêtée, et je ne voulais pas non plus qu'elle est pegrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e t e u e é e é e é e ele é e é e grrrrrrr je reprends : peur de me laisser. Je lui ai dit que tout allait bien, de plus elle était avec son mari et je ne voulais pas non plus être une charge un poids, donc elle est partie et c'est ce que je souhaitais, mais je me suis retrouvée toute seule, je ne me rappelais plus si j'avais appelé mon ami, je me suis retrouvée assise sur le bord du trottoir, j'étais complètement paumée, j'ai rappelé ma fille et je lui ai dit que j'étais dehors et j'ai raccroché, les absences se sont suivies, je n'étais pas bien sur ce trottoir, mais je ne pouvais plus bouger je ne savais plus trop ou j'étais, j'avais mes fesses mouillées, et j'avais froid et j'étais épuisée mais voilà j'étais là vraiment paumée, mon ami ma retrouvé mais je n'étais pas devant l'association, vous savez j'étais sûre de pouvoir m'en sortir seule mais voilà...
Mon dessin
Celui-ci à été fait avec des pastels, sur du papier dessin exprès, que j'ai acheté ce matin, mais j'ai été surprise avec le pastel. C’est très tachant, j'en avais plein sur les doigts. Je n'aime pas trop. J'ai représenté deux corps : moi et celui de Grr Grr car je peux dire que cela a été cela toute la journée. J’ai cru toute la journée qu'il était mon jumeau, mais comme vous pouvez voir, ce sont des corps décomposés, fatigués, le noir moi et le rouge Grr Grr, car je reconnais que toutes ces absences m'épuisent. Elles me bgrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrr je reprends : bouffe mon énergie, et ces deux corps ressemblent à cela ils sont vidés. J'ai écrit deux fois le mot : mot car pendant le groupe cela n'a été que cela que des mots sans suite sur ce cahier, et j'ai écrit grr car cette situation a été provoquée par lui, absence sur absence. J'ai mis du vert aussi dans le mot : mot car je les trouve positif, concernant le fond je voulais mélanger grr et moi cette chose qui s'est passée, voilà la raison voilà pour mon dessin.
Concernant ce texte, j'ai beaucoup peiné à le faire, mais il fallait que je le fasse je ne pouvais pas me coucher sans l'avoir fait, je pense que je suis tenace, et cette pulsion qui me pousse est de plus en plus forte et présente.

BD – Grr Grr qui es-tu ? Sur le commentaire de Giboulée

Bonjour Giboulée,
Comme je n'avais pas faim je répond à votre commentaire, j'ai pris des crayons de couleurs pour refaire les formes que vous m'aviez décrite selon votre vision des choses que je trouve très originale, sur le coup moi je ne recherchais je pgrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrr je reprends : pense qu’une petite forme, pas une grande, en général ma première réaction est comme ainsi car toujours rechercher une grande forme me fait peur. Pour moi une grande forme représente Grr Grr. Je ne saurais vous expliquer pourquoi et c'est ainsi dans toute situation, tout ce qui est grand me fait peur (magasins..)
Pour répondre à votre commentaire j'ai procédé ainsi : j'ai repris votre texte, sur le coup j'ai eu du mal à trouver la forme en question. J'ai essayé de voir ce que vous voyez mais pas toujours facile pour moi mais c'est un très bon exercice pour ma mémoire je trouve, donc j'ai passé différentes couleurs ce que je vois à travers vos yeux :
en vert en haut j'ai repassé la tache rose qui représente la tête d'un personnage dont on aurait bandé les yeux ou masqué ;
en bleu la tête du lion je reprends vos paroles « le rose clair étant le nez et le museau, il y a deux oreilles, une dressée à gauche, une un peu couchée à droite ».
Concernant le dessin en lui-même, j'avais l'impression qu'il ressortait plus que d'habitude sur le blog, il faisait « flash » cela m'a beaucoup déstabilisée. Concernant l'impression d'épaisseur je ne l'avais pas eu chez moi, mais sur le blog une fois après avoir lu votre commentaire, ce genre de petits détails pour moi cela ne me vient pas et ne ressort pas de moi j'avais l'impression que cela ressortait plus c'est tout.
Par contre je n'ai pas compris, et je m'en aaaaaa grrrrr sa lope maso mioi je vet fou tre le basare aaaaa grrrrrr excuse Giboulée : « l'axe rose est un axe vertical, donc qui structure et c'est une bonne chose ». Pourriez-vous m'expliquer s'il vous plait ?
Moi, en général j'aime bien que tout soit organisé quand je travaille, que tout soit bien net et clair autour de moi. Je suis parfaitement de votre avis et que pour faire les choses bien il faudrait lui imposer les limites et lui interdire de faire quoique ce soit même si je ne sais pas ce qu'il est réellement. Je peux éventuellement le dire haut et fort avant de commencer un travail à chaque fois, c'est une chose que je peux essayer et voir comment il réagit.
Me concernant sur le fait qu'il me veut du mal, que ce soit mon père et qu'il me met en danger oui je le confirme. Là aussi avant de me coucher je peux lui dire « je veux dormir » mais ce ne sont que des manières, des hypothèses pour lui mettre des limites, lui donner une certaine éducation. Mais je veux pas non plus qu'il prenne tout mal, car j'ai aussi très peur de ses réactions et je ne sais pas encore trop jusqu'où il peut allez.... il fgrrrrrr é e é e é e é ele é e é e grrrrrr je reprends : faut vraiment que j'apprenne à le connaître, et que mes autres personnalités viennent en aide. Cela aussi serait bien.
Je vous remercie Giboulée comme je vous l'ai dit j'aime beaucoup votre manière de voir les choses concernant mon travail, votre opinion y compris celles des autres membres du blog cela ne peut que me permettre d'avancer et d'évoluer.

vendredi 8 mars 2013

BD – Grr Grr qui es-tu ?

Je ne sais plus quoi penser de Grr Grr, je ne sais plus non plus qui il est. Je dirais que je suis désorientée, éventuellement, on m’a fait comprendre une hypothèse suivante, que derrière Grr Grr, il se pourrait que cela sois mon père, moi je ne sais pas, j'ai pourtant la sensation qu’il intervient quand il n’est pas d'accord et là non plus j'ai beau l'observer je n'arrive pas à bien entrevoir sur quel sujet car il n'est pas souvent d'accord et pourtant j'aimerais bien le comprendre ce monsieur Grr Grr pour l'aider. Parfois aussi je me demande si ce n'est pas une autre personne qui voudrait empêcher de travailler, d'aller mieux, je sais cela peut être délirant ce que j'écris mais je cherche à savoir qui il est cgrrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrr é e é e t e u e é e é e é ele é e é e grrrrrrr je reprends : car c'est important pour moi et pour mes autres personnalités.
Maintenant je peux vous dire, le concernant qu’il est très rapide pour poster n'importe quoi, et n'importe où, il aime les images de couleur rouge, il met de photos de sang, maintenant je ne sais pas non plus s’il sait ce que c'est le sang, parfois je me pose la question si ce n'est pas tout simplement les formes qui l'intéresse, et que le fait aussi que le rouge est une couleur vive, qui ne passe pas inaperçue et qu’il veut s'exprimer avec, il aime bien le noir aussi, mais je trouve un peu moins, maintenant aussi pour le danger, je ne sais pas non plus s’il sait ce que c’est, ou alors s’il le sait peut être aussi que cela lui apporte du bien, des sensations fortes, car pour moi je sais qu’à chaque fois aussi il intervient. Moi cela m'en donne mais je ne saurais vous dire très bien si elles sont positives, peut-être aussi que je le sais et que j'ai peur aussi que ma réponse chamboule monsieur Grr Grr. Je sais aussi qu’en ce moment ces apparitions sont de plus en plus fortes, je m'en suis rendue compte encore ce matin et cette nuit encore, car je me suis retrouvée assise au bord du trottoir les jambes étendues, et c'est les voitures et le bruit du klaxon qui m’ont fait revenir à moi. J'étais en jogging car maintenant j'ai peur de me mettre en pyjamas et j'étais trempée. Il pleuvait beaucoup. Maintenant, cela me perturbe toujours autant, mais à chaque fois je ne recherche plus à savoir pourquoi cela s'est produit surtout quand c'est dans la nuit. Je ne recherche qu’une chose : prendre une douche et me mettre en boule dans mon lit et essayez d’oublier je crois que c'est comme cela et grâce à cela que j'arrive à tenir.
Pour revenir à monsieur Grr Grr, quand il veut s'exprimer dans mes dessins il est un peu cochon, et en plus avec moi là je ne vous raconte pas la table egrrrrrr é e é e é e é ele é e é e grrrrrr é e é e é e o e é e ele é e é e grrrrrr je reprends : et le reste, peut-être aussi que pour lui il ne porte pas importance à la propreté, l'organisation et qu’il aime prendre ses aises disons un peu plus que moi, maintenant je sais et je reconnais que cela aurait tendance à m'énerver quand il apparaît mais le fait t-il pour s'amuser ou alors pour m'embêter ? Je pense que c'est la première chose que je devrais savoir car cela me permettrait de mieux m'orienter pour l'aider, voilà en résumé ce que je pense de Grr Grr en ce moment c'est vrai c'est peu, mais je trouve que j’en sais un peu plus et que petit à petit je vais arriver à le découvrir et à l'aider car je suis un peu sûre qu’il a besoin d'aide, je l'espère du moins et peut-être que lui ne veut pas non plus se présenter. Il me laisse chercher un jeu peut-être... ou alors il ne le veut pas… ou tout simplement il a peur... il y a beaucoup de choses à envisager avec lui je pense.
Organisation, plus dessin.
Grr Grr aime dessiner ou participer à mes dessins, alors maintenant à chaque fois quand je fais des encres, ou de la peinture je m'organise comme cela sur une assiette je dispose plusieurs couleurs, du jaune, noir, rouge, bleu, vert, marron, violet, et je laisse tout à portée de main : pinceau, rouleau, spatule, et il a mes mains, je meta aussi deux feuilles pour encres, quand j'ai un thème à faire (aaaaa grrrrrr sa lope mioi tuer beatrisse met ele maso pa come mioi aaaaa grrrrrrr) plus un dessin je para sur une idée, et je la suia sauf si en cours de route j'ai des absences alors là cela peut déviez, ou alors Grr Grr intervient et rajoute une partie de lui.
Mais ce matin, je sais que je me suis organisée de la même manière mais pour vous dire le reste, là je ne serais incapable. Une absence totale je pense qu’elle à duré plus longtemps que d'habitude, je ne me rappelle même pas de mettre assise devant la table. Une situation qui ne m’est jamais arrivée jusqu'à présent, mais quand je suis revenue à moi, j'étais très épuisée et avec un mal de tête terrible et à fleur de peau et j'ai constaté le dessin que vous voyez.
Une chose à changé, mon dessin était retourné. Je m'explique le coté peint embrasser ma table en verre et il y avait des encres partout sur la table et au temps par terre mais juste sous ma chaise au niveau des deux pieds de degrrrrrrrr é e é  e é e  é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : devant mais pas ailleurs, et mon blog à dessin aux encres est foutu il me reste quatre feuilles avec plein d'encre dessus, et quand j'ai retourné le dessin, j'avais l'impression qu’il a été raclé sur la table mais avec une grande violence, car si vous observez bien, on aperçoit une espèce de trait qui ressort. Je les ai entourés en bleu au crayon de couleur. Maintenant c'est mon avis à moi et aussi pour trouver le sens là encore je ne sais pas, mais je voulais moi trouver un sens à ce dessin, car quand je me suis mise à l'observer, et bien ça m’a fait penser au moment où j'ai été hospitalisée à l'hôpital de Poitiers à la Milétrie à la suite d'un malaise et que j'avais perdu la mémoire et qu’on m'avez fait passer le test, vous savez des photos sur des cartons de couleur noire avec des formes bizarres et qu’on doit dire ce que on voit, ce que cela doit être sensé représenter. C’est une situation qui m'avait beaucoup marquée oui je m'en rappelle et bien ce dessin me fait penser à cela, alors pour trouver un sens je me suis basée là-dessus et ce qui m’a fait tic c'est cette séparation au milieu de ce rouge clair comme si au milieu ça pouvait être un petit corps d'une bête du genre papillon et que celui-ci a été écrasé sgrrrrrr é e é e  é e ele é e é e grrrrr é e o e é e é e ele é e é e grrrrr je reprends : sur un mur, et que son sang a giclé et que ses ailles se sont éparpillées en petits morceaux, mais cela peut être une autre petite bête. J’ai fait un trait vert de chaque coté au crayon de couleur pour montrer la séparation et puis cette forme à la suite que j'ai entourée en rose, cela me fait penser à un animal ou alors un petit être humain mais tout petit, recroquevillé sur lui. Je ne sais pas trop là, mais je suis sûre c'est petit et en boule voilà ce que je peux dire sur cette forme et sur ce dessin, et celui-ci a été fait aux encres.
Maintenant je dois dire que j'ai fait beaucoup de pauses, j'ai beaucoup peiné à faire ce texte et à trouver les mots, et je suis plus épuisée que d'habitude mais j'ai réussi à aller jusqu'au bout et cela est bien moi je trouve.

BD – Papa L., Béatrice

Béatrice a été voir son papa L. ce matin, car elle l'apprécie beaucoup son papa L., et lui et bien il la comprend bien aussi et il l'aime bien aussi comme patiente. Béatrice avait beaucoup de chose à lui dire ce matin.
Béatrice et bien elle ne sait plus nager, depuis quelques temps et elle coule de plus en plus elle va bientôt être mangée par les poissons oh miam miam, mais Béatrice n'est pas très digeste alors vaut mieux éviter messieurs les poissons.
Béatrice pense que depuis quelque temps et bien elle n’exciste plus, elle ne se retrouve plus non plus en elle-même et elle est très très malheureuse et puis Béatrice et bien elle est en colère aussi… car elle sait maintenant depuis ce matin qu’elle n'ira jamais seule sur le blog. Trop instable et papa L. dit que c'est vrai et qu’il sait même que parfois je peux aller loin dans mon comportement sans m'en rendre compte. Et que c'est aussi une bonne façon de pouvoir me maitriser, et qu’Emmanuelle avait RAISON, mais Béatrice est très en colère…
Ce matin elle voulait arrêter tout : facebook et le blog, mais papa Louboff lui a dit qu’elle devait continuer à travailler avec Emmanuelle, qu’elle disait cela car elle est très impulsive. Béatrice n'aime pas quand papa L. dit cela pffff !!! mais il lui a dit qu’il comprenait ma colère.
Papa L. a dit aussi qu’elle devait faire des petits dogrrrrrr é e é e é e é ele é e é e é e grrrrrr é e é e t e u e é e é e é ele é e é e é e grrrrr je reprends : dodo etc... Béatrice n’aime pas quand papa L. lui dit des choses comme cela, mais elle sait qu’il a raison et elle croit que c'est cela qui l'énerve aussi chez Emmanuelle pffff ! pour tous les deux na !
Béatrice a dit aussi à papa L. que elle ne savait plus pour les thèmes qu’elle demandait à Emmanuelle tous les jours, il a répondu que c'était normal une façon à elle de se rassurer, mais elle avait peur que sa réaction, comme quand elle voit des images à la télé d'elle en sang, là aussi papa Louboff l’a rassurée qu’elle ne devait pas se rendre malade avec cela.
Béatrice c'est la belle poupée en chiffon et tout le monde adore jouer avec elle depuis bébé et puis quand on en a marre on la balance comme un sac poubelle. Pour les autres c'est normal, mais pas pour elle mais peut-être aussi que Béatrice et bien elle doit se dire que c'est une chose normale aussi, qu’elle ne devrait plus se plaindre qu’elle devrait grandir et devenir une grande Béatrice ! Mais là elle ne sait plus non plus Béatrice quoi penser ? Mais pourquoi dit nous Béatrice pourquoi que tu ne le sais plus !
Et bien Béatrice dit que maintenant qu’elle est morte à l'intérieur d'elle, car le fait de la balancer comme un sac poubelle et bien tous ses bons sentiments s'en vont peu à peu et ses qualités aussi et la jeter par terre comme ça et bien elle est toute cabossée de partout et que maintenant on ne peut plus la réparer... car elle vieillie aussi et c'est plus dur.
Mais alors dis-nous pourquoi on ne peut plus te réparer oui dis-nous pourquoi ?
Béatrice répond et bien ce sont de grosses cicatrices à réparer, viols, maltraitance etc.., et on n'aura pas assez de pansements et de fil pour soigner, et puis j'en vaux pas le coup enfin moi je trouve aussi. Car moi je ne veux plus être balancée comme un sgrrrrr é e é e é ele é e é e é e grrrrrr je reprends : sac poubelle et puis comment je vais retrouver mes sentiments et mes qualités à chaque fois. Tout cela est mélangé et puis aussi à force de me réparer et bien mon corps va devenir tout petit comme un petit pois et il n'y aura plus de place pour mettre de nouvelles choses et cela me fait très peur :((
Ah bon mais pourquoi cela te fait si peur dis-nous pourquoi tu peux nous le dire tu sais ?
Béatrice a peur de répondre à cette question elle se referme sur elle-même et puis là le silence… chuttt ! on entend au loin des pleurs.
Mais alors si tu pleures, nous on ne saura jamais ta réponse et on n'aimerait bien nous la connaître alors arrête de pleurer grande dame Béatrice tu veux bien ?
Béatrice, regarde autour d'elle et répond d'une voix tremblante et bien si je ressemble à un petit pois là c'est sur je vais être écrasée et là je serais complètement morte et je ne veux pas vraiment cela non plus, mais ce qui m'embête ce sont mes personnalités : Béa; beatrisse et Grr eux vont aussi mourir et elles ne le veulent pas... je le sais alors comment je peux faire ? Vous le savez vous ?
Et bien et bien… non on ne sait pas trop nous… mince alors... comment comment faire ?
Un grand Silence.
Et là Béatrice crie tout fort j'ai une idée mais je ne suis pas sûre qu'elle vous intéresse. Comme à chaque fois.
Mais Béatrice dit toujours et après on verra.
Béatrice n'aime pas le mot verra et elle se met à hurler, quoi on verra vous êtes pas capable de m'aider à trouver une solution et vous me sortez cela. On verra ! Vous ne manquez pas de culot là !
Mais ne te fâche pas Béatrice on t'écoute.
Et bien voilà, vous savez que parfois je veux mourir et parfois non, mais moi je ne veux plus souffrir et je ne veux plus que l'on me fasse du mal non plus sur tous les points vous me comprenez.
Oui on te comprend.
Béatrice dit et bien voilà, moi ce que je veux, c'est me retrouver moi Béatrice, retrouver mes qualités et mes sentiments. Mais là en cgrrrrrrr é e é e é e é e é ele é e é e grrrrr é e é e t e o e u e é e é e é e grrrrrr je reprends : ce moment je suis perdue pour plusieurs raisons. Trop long à expliquer et pas assez de pages, mais je veux aussi une autre chose, faire vivre mes personnalités, et il faut qu'elles s'entendent entre elles et aussi avec moi et moi j'ai besoin d'aide et elles aussi  car tout cela c'est très dur et je veux y arriver.
Mais on est là nous !
Béatrice, monte un peu la voix et dit : oui je sais ! mais dès que je dis que je ne vais pas bien, que j'ai du mal à suivre que je souffre, et bien là je n'existe plus là on m'envoie balader et on me dit grandi. Ou alors arrête de te plaindre ! mais c'est pas gentil de me dire cela et si je vous disais la même chose moi, et si je vous balançais aussi comme un sac poubelle vous aimeriez pas ça vous ? moi j' en suis, mais c'est vrai on vit dans un monde pourri. Tout le monde saute sur tout ce qui bouge et c'est normal et on joue aussi avec la gentillesse et l'innocence des personnes, on aspire ce qui ont de bon chez eux comme des sangsues, on (aaaaa grrrrrr sa lope maso ele maso vet tuer beatrisse ele maso aaaaaa grrrrr) les détruit et on le jette et je peux vous assurer que cela fait très mal à l'intérieur on se retrouve en morceau et on ne peut plus les réparer je peux vous l'assurer, je l'ai vécu depuis petite ça ce machin horrible et même maintenant.
Oui mais tu es dure Béatrice à dire cela, nous on veut bien t'aider.
Béatrice dit doucement mais alors pourquoi j'ai en moi ce doute atroce qui me ronge… expliquez moi !
Mais Béatrice peut être qu'à l'intérieur de toi beaucoup de choses bougent et qu'elles ont du mal à se mettre en place et qu’il faut leur laisser le temps, tu ne crois pas et il faut du temps et de la patience.
Béatrice se tait et réfléchit et répond : je veux bien admettre cela, mais qui me dit que cela ne recommencera pas ce machin horrible hem dites moi ?
Béatrice aurais-tu peur d’autre chose dis-nous tout.
Béatrice, baisse la tête et dit si il y a autre chose j'ai peur qu’on me laisse vous savez ce machin chouette ce truc bidule chose ahh oui l'abandon oui j'ai peur de cela et papa L. le sait cela lui mais il m'a rassurée là-dessus, mais il comprend aussi cette peur et il sait aussi que cela peut me mettre dans tous mes états, dans une déstabilisation totale mais il sait aussi que ce n'est pas un problème de jalousie, que c'est un problème de me retrouver seule, perdue, plus de lien etc. et papa L. est très regardant là-dessus il fait très attention, mais il m'a dit aussi qu’il avait confiance en Emmanuelle, il m’a dit aussi autre chose mais là chuttttttttt. Ce matin la peur que j'avais, il l’a vue et m’a demandé de me calmer car je pleurais et je m'énervais aussi, mais il m’a dit aussi que j'avais le droit de l'exprimer.
Et bien voilà te voilà rassurée maintenant non ? et il y a autre chose qui te fait souffrir ?
Béatrice baisse la tête et se recroqueville et là encore le silence et elle dit oui j'ai encore peur de l'abandon et puis j'ai peur aussi pour mon RDV dgrrrrrrrr é e é e é ele é e é e é e grrrrrr je reprends : de la semaine prochaine à la D.A.S.S de Bourges car il faut que j'y retourne deux fois et Béatrice à ce moment là baisse la voix de plus en plus et on ne l'entend plus c'est le silence, encore une fois.
Tu veux arrêtez là Béatrice ?
Béatrice répond oui je suis fatiguée et je perds le fil, on continuera la prochain fois d'accord pas fâchée, je vais faire un dessin.
Oui Béatrice on arrête là on reprendra plus tard. Fais ton dessin et taches de te rassurer un peu sur l'abandon et pour le RDV et bien là je reconnais c'est un peu plus dur mais demande à Emmanuelle de t'aider.
Mon dessin
Alors ce dessin à été fait aux encres, j'ai représenté un visage mais en deux, une partie gaie quand je ne suis pas trop angoissée et sans souffrance avec cette envie de vivre et de m'accrocher, d'où des couleurs gaies et l'autre et bien moi encore représentant un sac poubelle ce sale poubelle qu’on balance avec la poupée en chiffon dont on se sert sans aucun scrupule, ce coté du visage représente la souffrance de Béatrice dans le texte, et les larmes rouges de souffrance, oui car cela me fait énormément souffrir ce genre de situation. Comme vous pouvez le constater je n'ai pas fait de cheveux et d'oreille tout simplement car cette situation je le subi depuis petite et entre temps les oreilles grandissent et les cheveux ne sont jamais de la même couleur, voilà la raison.

jeudi 7 mars 2013

Camille Camomille – Récit de la mort de Max

Bonjour à vous toutes 
Pour moi ce billet va m'être difficile, je le pressens déjà rien qu'en inaugurant mon texte par ces mots qui ne me servent qu'à vous faire poireauter et surtout m'empêcher de me livrer.
Comme vous l'avez peut être remarqué, je suis quelqu'un qui parle par images, je me retranche derrière elles, qu'elles soient peintes, dessinées, retravaillées et peinturlurées, en couleurs, en traits ou en figures, elles me sont fort utiles pour les pirouettes qui noient le poisson, la preuve.

Seulement voilà, hormis mes obsessions habituelles (vais-je mourir d'effroi dans mon lit dans une heure ? maman a-t-elle eu un semblant d'amour envers le bébé que j'étais ? qu'a donc pensé mon père lorsqu'il me sodomisait avec la sonde de l'echo doppler en prenant un visage très concentré, voire chirurgical, lui cardiologue de profession et maquereau de la bourgeoisie seine et marnaise dans son cabinet médical?, il y en a une que je ne peux, ne veux ne saurais extirper de mon traumatisme sans la peur de me perdre définitivement.
Ce puits sans fonds et sans porte qui ne tolère ni potion magique à grandir sans se noyer, ni gâteau marbré pour suivre le lapin blanc en retard pour le thé ; il est trop tard hélas pour tous ces jeux, je suis vielle de 36 années.
Surtout, je n'ai pas enterré le mort le plus (… … … … ) pardonnez moi, il faut que je hoquette en silence et que je reprenne une pause respiratoire.

Il s'appelait Maxime. Il était un petit garçon de quelques années, peut-être avait-il cinq ans lorsque je l'ai rencontré la première fois à l'une des soirées chez le bourreau V, (j'en avais deux ans et quelques et j'étais la plus petite, attachée à côté du cellier, la dernière, celle à qui il faut tout apprendre).
V nous gardait en pension après un accord passé entre lui et les adultes qui étaient nos représentants légaux, légitimes de droits, parents, oncles tantes, etc. Pour ma part, c'étaient ma mère Elise et son mari, monsieur le docteur D, qui m'a reconnue à ma naissance.

V. nous dressait à servir de prostitués infantiles pour des personnes très bien habillées. Ces criminels avaient de l'argent et payaient comptant leur droit d'entrée dans cette baraque aux hurlements et pleurs étouffés en semaine par des raclées bien senties.
Nous étions petits, pas pubères pour deux larmes et nous avions sans cesse froid.
C'était un réseau pédocriminel comme il y en a tant, qui fait tant hurler les honnêtes gens et un peu triper, j'en suis la première désolée mais c'est une réalité, outreau, on aime ça!
bref, passons… ce n'était pas à Outreau mais ailleurs, comme il y a mille et une antres à esclaves infantiles. Pour ma part cela se passait en Brie centrale, au milieu des champs de blés et de betteraves à sucre, dans les années 80 sous une droite en perte de vitesse mais omniprésente chez les "bourges", ma classe sociale d'origine.
On a trouvé un nom à cela, (il fait triper ce mot la, ça finit par moovie et je trouve cela obscène), je ne l'évoquerais donc pas et dirait juste, oui, devant caméras, on nous filmait en train de mourir sous la torture, et j'ai été assassinée comme d'autres enfants. On m'a attachée maintes et maintes fois. Après les derniers signes d'agonie, on refait démarrer le coeur ; Une piqure était là, avant le début des réjouissances toujours posée sur une table, piqure remplie d'un liquide orange, à planter dans le coeur (il faut peu boire lors de l'opération de récup', parce que le gosse peut y passer et bonjour la merde pour cacher le scandale ! mes bourreaux d'enfance faisaient donc bien attention ; du reste j'ai survécu à plusieurs arrêts cardiaques répétés sur une période de six années consécutives).

Mes souvenirs ces samedis là lorsque je devais "jouer" à mourir sans me forcer ? Pour une fois, il fallait que je hurle, le seul avantage car le reste du temps un cri ou une larme, un regard interdit (regarder dans les yeux, nos maîtres, était interdit) nous valaient ce qu'ils nommaient la pénitence : après une flagellation allant jusqu'à l'évanouissement, nous passions une nuit entière, nuit pendus par le cou en équilibre sur un tabouret ou bien attachés en ars (cou et bras reliés derrière le dos par une cordelette coulissante qui nous rendaient à force aveugles et sourds), abandonnés au chien (un malinois) en plein milieu de la cuisine…
JE RESSENTAIS DE la terreur et de la sueur sur moi, hors de moi et je me faisais pipi dessus. Je ne pleurais pas, oh non ! pas par courage, non, vous vous méprenez, simplement, je ne pouvais pas saigner de partout à la fois et par expérience, le rouge , le sang, allait arriver dans mes orbites bientôt, puis ils alaient me faire des plaies sur le corps de plus en plus intolérables de manière à rendre leur film, leur "montage", interessant, vendable, à des prix compétitifs (oui, c'est un marché la pédocriminalité, un marché où des enfnats meurent réellement, c'est un holocuaste actuel)

Ce samedi soir, je savais que nous souffririons tous. Enfin pas tant que ça car à la mort de Max, cela faisait trois ans à peu près que j'avais commencé le dressage. JE SAVAIS DONC mimer la jouissance, LORSQUE UN SEXE d'homme me pénétrait l'anus, le vagin ou la bouche (en réalité l'envie de vomir est immense mais les punitions étaient tout aussi barbares que les "cadeaux" et ce qu'il appelaient "surprises", le regard immonde devant le "jouet qu'ils s'apprétaient à emboîter en nous ou à nous enfiler (les déguisement de soubrette en sky and co pour avoir encore plus le sentiment de mériter la mort)
Maxime se hélait Max, moi j'étais la p'titepute, au pied. On avait à peu près le même âge. j'ai quitté le père de mon fils qui n'a pas supporté que je pleure cet enfant et a jalousé mon Max car il se voulait unique à mon coeur. Mon ceour n'est pas quelque chose, il est vivant et ne regarde pas au partage, n'exclut rien, mais je suis incapable d'empêcher la jalousie et le rejet, la violence qui se panse veut rédibitoire.....
Ils étaient au moins dix adultes et ma mère était présente. On nous a torturés, cela a duré longtemps, ils passaient des chants religieux, Dorothée, prenaient des pauses clope, café-cigare, en profitaient pour nous brûler des parties chères à leurs caprices, des choses folles, puis il y a eu le tournis vertige, les yeux qui se révulsent, il y a eu le froid…
Frictionnés au vinaigre après avoir été saignés comme des porcelets, revêtus d'une aube sale ayant déjà servi pour d'autres meurtres infantiles, les tombes étaient fraîches, et on nous a enterrés
Max et moi, recouverts de terre fraîche, je vois encore son pied violacé. Satan était de la partie dans leur petit game-overdose, il y avait comme d'habitude leurs crucifix porte bonheur et qui les fait tant jouir… je ne sais ce qui s'est passé… j'ai senti la terre dans ma bouche et mes yeux,la poitrine qui explose, la noyade dans la terre.

Max est mort ce jour là, il était moins fort ou plus épuisé que moi, je ne sais pas, un pur hasard, ou plutôt un pur accident dû à la défaillance du corps de Max. Il avait lutté jusqu'au bout… Quand ils nous ont déterrés, ils m'ont déterrée à temps mais max baignant dans son sang ne pouvait refonctionner. il l'avaient cassé à jamais.
V lui pisse encore dessus, sur son corps et Mère me force à genoux, à contempler mon petit frère Max, mon petit frère bagnard enterré dans un jardin sur lequel ils ont tous forniqué.
Ils ont dû avoir peur… j'étais sans larmes, sans peurs, sans rien… ras, je ne ressentais rien, j'vais un cadavre sous les yeux, il y avait son crops évrabouillé et V qui pissait dessus comme pour se venger de ce petit PD qui lui avait fait le coup de ne pas se réveiller…
Mais Regarde ce que tu as fait ? m'a ordonné hors d'elle ma mère me tenant en laisse accrochée à mon collier !
Je suis en deuil, ne me demandez pas pourquoi ce jeudi soir si je ne suis pas adroite pour formuler des consolations adaptées aux personnes esseulées, je le suis aussi. Veuillez m'excuser par ailleurs pour ce récit, il se fait long et il est tard. Je veux juste qu'un jour Max retrouve un abri, je lui recherche en vain depuis 30 ans un asile où jamais plus il ne se fera mal et pleurs.
Camille Camomille

BD – Lettre N°3 à Béa

Chère Béa,
Je t'écris cette lettre pour te dire que tu m’as fait peur, je pense aussi que ta façon de parler m’a un peu perturbée, mais tu es comme tu es, avec ta souffrance, et que je peux comprendre aussi, mais tu vois, moi aussi je souffre beaucoup car tu sais on a vécu certainement les mêmes choses, et que tu sais peut-être aussi, tu es au courant de plein d'autres choses dont je ne suis pas encore au courant et que tu souffres encore plus que moi et j'aimerais bien que tu me les disent si tu le vgrrrrr é e é e é e  é ele é e é e é e grrrrrr je reprends : veux bien, mais fais le quand tu seras prête je ne vais pas te tirer les vers du nez, je ne suis pas comme cela sous mes airs bourrus. Béa si tu me connais, tu dois pouvoir voir que je suis une maman formidable avec mes enfants, que je suis remplie de patience, et d'amour, alors tu sais je serais pareille avec toi, je ferais mon possible pour laisser mes oreilles grandes ouvertes, mais je ne sais pas si tu connais monsieur Grr, mais tu sais lui aussi souffre, mais ce matin on a essayé de me faire comprendre qu’il pourrait être notre papa, mais tu sais comme moi qu’il n'a pas était gentil avec nous que son comportement nous à tous fait souffrir, aussi bien que pour la petite beatrisse que toi ou moi, alors tu ne (aaaaaaa grrrrrr sa lope maso mioi tuer beatrisse aaaa grrrrrr) crois pas qu’on pourrait ensemble se connaître un peu avant et vivre en harmonie, et puis comme cela on pourra aussi partager notre souffrance et partager aussi les joies et les plaisirs.
Maintenant concernant ta façon de voir pour beatrisse, elle peut être compréhensible, mais je suis sûre qu’en toi tu n'as rien de méchante en toi, et que finalement c'est que peut-être tu es comme moi, tu ne sais pas comment l'aborder, en plus tu sais moi je ne la connais pas beaucoup, alors si tu as une idée pour que l'on puisse faire quelle que chose pour elle comme par exemple l'aider à grandir, dis-moi, je suis prête à tout entendre, et tu sais aussi, il faut que tu saches que je suis prête à faire pas mal de choses pour vous tous, et je suis sûre que toi aussi.
Je t'embrasse très très fort avec tgrrrrrrrr é e é e é e grrrrrrr é e é e é e t e u e é e é e é ele é e é e é e grrrrrrr je reprends : tout mon amour.